2018

NUIT ET JOUR

Création 2018

Théâtre le Galpon
Du 4 au 16 décembre 2018
Du mardi au samedi à 20h, dimanche à 18h, lundi relâche

Ce qui nous habite et ce qui nous habille

Dès que l’homme a perdu son pelage, il s’est vêtu.
Puis le vêtement, la parure et les ornements ont permis d’identifier la fonction, la catégorie sociale.
Aujourd’hui, nos codes vestimentaires sont moins explicites.

Sur scène, cinq danseuses et danseurs revisitent les codes de parade militaire et la culture musicale disco des années quatre-vingt. Sous l’œil bienveillant de femmes qui semblent savoir à l’avance ce qui va se passer, les danseuses et danseurs incarnent notre course vers une apparence qui soit l’expression d’une identité – semble-t-il – librement choisie.

Nuit et Jour, c’est la nouvelle pièce de la compagnie de l’estuaire. Fidèle à ses recherches sur l’articulation entre individuel et collectif, à la manière dont chacun.e se construit en négociation permanente avec son environ­nement, l’estuaire explore cette fois-ci la fabrique de soi à travers le vête­ment, en se demandant comment ce qui nous habille peut révéler ce qui nous habite.

Cette nouvelle création se fonde sur deux piliers : l’uniforme et la culture disco. L’uniforme comme expression d’une tradition assumée et la culture disco comme expression d’une transe échappatoire.

Dans Nuit et Jour, l’uniforme est celui de gardiennes et gardiens d’un monde ordonné, fait de rituels un peu ridicules ancrés dans une tradition pour laquelle chaque geste et action est l’expression d’un agencement social déterminé.
Le disco s’insinue en rupture de ces protocoles et de cette organisation fonctionnelle. Des transes individuelles qui se jouxtent, des unissons qui se défont et des solitudes qui s’accumulent sont cette quête personnelle du plaisir.
Tout au long de la pièce des femmes d’âge mûr précèdent les différents temps de Nuit et jour. Douées de prescience, elles observent avec bienveillance les différents états que traversent les danseuses et danseurs qui ne les voient pas, occupés qu’elles et qu’ils sont à construire leur liberté individuelle.

Nuit et Jour est dédiée à notre ami Marc Gaillard

Chorégraphie Nathalie Tacchella en collaboration avec l’équipe artistique
Scénographie Padrutt Tacchella | Film, projection Nicolas Wagnières
Musique Adrien Kessler avec des extraits de Vincent Barras et Jacques Demierre| Lumières Bruno Faucher
Costumes Marion Schmid assistée de Trina Lobo

Danse Marion Baeriswyl, Fabio Bergamaschi, Carl Crochet, Ambre Pini, Diane Senger

Présences scéniques Arlette Avidor, Valérie Fontaine, Rosangela Gramoni, Francesca Rey, Christine Wendler-Vilchien, Leela Wendler

Régie Thierry Court

Aide construction et technique Thierry Court, Lucia Sulliger

Production déléguée Laure Chapel – Pâquis Production
Diffusion et communication Hélène Mateev

Production compagnie de l’estuaire
Coproduction Temps fort Migrations, le Galpon
Avec le soutien de la Ville de Genève, la Loterie Romande, la Fondation Binding, la Fondation Ernst Göhner et le Fonds d’Encouragement à l’Emploi des Intermittents.

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Nuit et Jour est l’une des trois créations qui infusent le Temps fort Les Frontières des apparences programmé du 1er novembre au 21 décembre au Galpon.
Dans ce contexte, deux moments viennent donner un éclairage particulier à Nuit et Jour :
soirée dingue le samedi 8.12.18 dès 18h
lecture, table ronde et goûter le dimanche 9.12.18 dès 14h


Photos de répétition Aline Zandona

Photos représentations Elisa Murcia Artengo

Captation vidéo – Nicolas Wagnières

PRESSE :

Radio Vostok la quotidienne du 3 décembre 2018 – interview Nathalie Tacchella
RTS Nectar du 5 décembre 2018 – interview Nathalie Tacchella
La Tribune de Genève du 7 décembre 2018 – Nuit et Jour, de l’uniforme à la disco, Katia Berger
La pépinière du 11 décembre 2018 – L’identité par l’uniformité, Laure-Elie Hoegen